Un dimanche de campagne

Publié le par PCF Paris 14


IAN BROSSAT Rencontre sur le marché�
envoyé par PCF-Paris

Filmé par Raoul Sangla, assisté de Macha Mieg.

Publié dans 14ème - Paris

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F
Nous venons de voir votre blog moi et ma femme qui est enseignante. Nous sommes stupéfaits du nombre de fautes d'orthographe que vos élèves ont pu accumuler dans leur bref message de soutien, en insistant que vous êtes leur professeur depuis deux ans. Il s'agit peut-être d'une intervention mal intentionnée. <br /> Autre chose qui nous a un peu choqués dans votre circulaire électorale. Vous vous prévalez de votre parcours du collège Jean Moulin au lycée Henri IV. Vous n'en êtes certainement pas responsable mais il nous semble regrettable au moment où s'engage la bataille pour le maintien et l'amélioration de la carte scolaire de mettre en avant l'une des anomalies et injustices de notre actuel système avec ces établissements élitistes qui bafouent les principes de l'école républicaine.<br /> Bien à vous,<br /> Fernand Malterre 
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P
Bonjour,Merci de l'attention que vous portez aux textes de ce blog. J'ai longtemps hésité avant d'insérer le petit message que mes élèves m'ont transmis à l'occasion de la campagne électorale. J'ai pris le parti de ne pas corriger les fautes d'orthographe qui y figuraient par souci d'honnêteté. Ce message me semble intéressant parce qu'il montre qu'il est aujourd'hui possible d'instaurer des rapports de confiance entre élèves et professeurs, y compris dans des zones particulièrement difficiles, telles que la ville de Sarcelles. A l'heure où la droite diabolise les jeunes qui résident en banlieue, il n'est pas inutile de le rappeler.Par ailleurs, concernant mon parcours, je ne pense pas qu'il faille faire porter la critique sur les élèves qui fréquentent les grands lycées. C'est plutôt le système dans son ensemble qui est à revoir. Aujourd'hui, l'école telle qu'elle fonctionne, ne permet pas la réussite de tous les élèves. La suppression de la carte scolaire va encore accélérer ce phénomène en renforçant le clivage entre les établissements. Nous partageons le même point de vue sur ce point. Constatant notre attachement commun au service public de l'Education nationale, je serais heureux de poursuivre ce dialogue avec vous sur ces questions qui me tiennent particulièrement à coeur.Bien cordialement,Ian Brossat.